La vague de gel qui frappe depuis début avril les agriculteurs et les viticulteurs est « probablement la plus grande catastrophe agronomique de ce début de XXIe siècle » selon les mots du ministre de l'Agriculture. D’après Serge Zaka, docteur en agroclimatologie et administrateur de l’association Infoclimat,
Merci Clément pour cet article dense et intéressant. La phrase que j'en retiendrai est "le risque climatique n’est plus assurable par des assureurs". C'était clairement prévisible mais l'entendre prononcée par un ministre est un pas de plus. Ce changement impressionnant concernant la viticulture en France touchera d'autres secteurs et en tant que "public", on se demande qui organise la planification de ces changements. Par exemple, en zone AOP Comté où la production laitière de vaches montbéliardes est en croissance folle (production de Comté multipliée par 2 en 30 ans + exportation en pleine croissance avec impact important sur l'environnement), les agronomes prévoient que dès 2070, la Franche-Comté n'aura plus le climat QUE pour accueillir moutons et chèvres. Exit les vaches. 2070, c'est dans 50 ans, c'est à la fois lointain et proche. Et pour l'instant, la course folle à la production toujours grandissante ne donne pas l'impression que l'on prend ça au sérieux... Les années à venir me terrifient, pour le monde agricole et pour nous tous.
Merci pour ce commentaire et cet exemple édifiant.
Effectivement le mot de planification est encore un gros mot mais quelle que soit la sémantique retenue, on n'y coupera pas et le plus tôt sera le mieux.
Le rapport des Greniers d'abondance sur la résilience alimentaire était riche (https://nourrituresterrestres.substack.com/p/numro-spcial-les-enjeux-de-la-rsilience) et j'essaie de le faire connaître dès que j'en ai l'occasion pour accélérer la prise de conscience. 2020 a marqué le grand retour de la préoccupation sanitaire parmi toute la population ; on ne coupera pas, de même, à un grand retour de la préoccupation alimentaire dans toute la société, mais si ce n'est pas anticipé, planifié, ça risque de produire des conséquences encore largement sous-estimées, oui...
La consommation de vin est en chute libre en France, obligeant à exporter toujours plus et toujours plus loin. Il me semble donc qu’il est temps de transitionner la viticulture vers un autre type de production plus adapté au dérèglement climatique et plus essentiel à notre alimentation.
Merci Clément pour cet article dense et intéressant. La phrase que j'en retiendrai est "le risque climatique n’est plus assurable par des assureurs". C'était clairement prévisible mais l'entendre prononcée par un ministre est un pas de plus. Ce changement impressionnant concernant la viticulture en France touchera d'autres secteurs et en tant que "public", on se demande qui organise la planification de ces changements. Par exemple, en zone AOP Comté où la production laitière de vaches montbéliardes est en croissance folle (production de Comté multipliée par 2 en 30 ans + exportation en pleine croissance avec impact important sur l'environnement), les agronomes prévoient que dès 2070, la Franche-Comté n'aura plus le climat QUE pour accueillir moutons et chèvres. Exit les vaches. 2070, c'est dans 50 ans, c'est à la fois lointain et proche. Et pour l'instant, la course folle à la production toujours grandissante ne donne pas l'impression que l'on prend ça au sérieux... Les années à venir me terrifient, pour le monde agricole et pour nous tous.
Merci pour ce commentaire et cet exemple édifiant.
Effectivement le mot de planification est encore un gros mot mais quelle que soit la sémantique retenue, on n'y coupera pas et le plus tôt sera le mieux.
Le rapport des Greniers d'abondance sur la résilience alimentaire était riche (https://nourrituresterrestres.substack.com/p/numro-spcial-les-enjeux-de-la-rsilience) et j'essaie de le faire connaître dès que j'en ai l'occasion pour accélérer la prise de conscience. 2020 a marqué le grand retour de la préoccupation sanitaire parmi toute la population ; on ne coupera pas, de même, à un grand retour de la préoccupation alimentaire dans toute la société, mais si ce n'est pas anticipé, planifié, ça risque de produire des conséquences encore largement sous-estimées, oui...
Merci pour cet article !
La consommation de vin est en chute libre en France, obligeant à exporter toujours plus et toujours plus loin. Il me semble donc qu’il est temps de transitionner la viticulture vers un autre type de production plus adapté au dérèglement climatique et plus essentiel à notre alimentation.