Emma Haziza est hydrologue, spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques extrêmes. Elle est intervenue cette semaine lors d’une conférence organisée par Eau de Paris, dans le cadre d’une série de conférences qui interrogent le futur de l’eau, les « Ateliers des métamorphoses ».
le problème de l'eau ne pourra jamais etre solutionné par "fermer son robinet en se lavant les dents, en lavant moins sa voiture.." (qu'on nous apprend déja, soi dit en passant)
je ne dis pas que les particuliers ne doivent pas faire attention...
mais que l'impact est à trouver du coté des industries, des multinationnales, des producteurs, des constructeurs (40% des eaux domestiques pourraient etre économisées en revoyant le système d'assainissement et les wc)
D'après le GIEC, 400 millions de personnes pourraient être confrontées à des pénuries d’eau dans les prochaines décennies.
D'après une représentante spéciale de l'ONU, "La sécheresse est sur le point de devenir la prochaine pandémie et il n'existe aucun vaccin pour la guérir. La majeure partie du monde vivra avec un stress hydrique dans les prochaines années."
Il y a quelques semaines, une autre spécialiste de l'eau évoquait la sérieuse possibilité de traverser le Rhône à pied sec à Lyon vers le milieu de siècle.
Les pertes de récoltes liées à ces épisodes climatiques ont déjà triplé ces cinquante dernières années en Europe.
Un peu plus d’un million personnes se trouvent actuellement en situation d’insécurité alimentaire aiguë dans le sud de Madagascar, suite à une des pires sécheresses de la région.
On parle de méga-sécheresses qui touchent des pays entiers ( cfr article de Robert Hunziker/ Dorota Retelska)
Voilà quelques extraits des articles référencés dans notre base de données, sur la thématique de la sécheresse, où, Clément, on vous référence régulièrement... ( obsant.eu )
On peut également donner un coup de projecteur sur secheresses.fr, le site d'un collectif qui organise aussi des rencontres sur cette thématique essentielle.
Bonjour JM, merci pour ces éléments tous intéressants. Je découvre votre base de données, bravo pour ce travail, j'y reviendrai. Et effectivement l'excellent site secheresses.fr aurait mérité d'être cité dans l'article, je le connaissais mais je l'avais oublié à vrai dire. J'actualise l'article pour indiquer le lien.
Je suis agriculteur j ai 48ans et je remarque que le manque d eau est plus fort d'année en année mais si on ne produit pas assez de nourriture pour les humains qui gaspillent beaucoup trop....et bien là prochaine pandémie c'est la famine. Bien à vous
donc une des solutions serait d'eduquer à ne pas gaspiller la nourriture. à apprendre a (ré)utiliser les parties non nobles des legumes ( fanes...). consommer moins de produits carnés d'animaux élévés exclusivement pour la viande.
Peut etre dans le même temps changer nos pratiques agricoles, reduire la production pour la rapprocher de la quantité necessaire pour manger sans excés (ce qui implique egalement de brider les consommateurs dans leurs choix de nourriture).
j'ai entendu parler il y a quelques temps un agriculteur andalou qui parlait d'irrigation souterraine avec des tuyau poreux qui parcouraient les champs, ce qui implique de gros travaux de terrassement ( meme s'il est peut etre possible de le mettre dans la meme tranchée qu'un drain a une hauteur differente?).
enfin les solutions existent pour s'adapter, mais c'est sur que le temps des libertés est revolu et que celui des restrictions commence.
La plupart des centrales nucléaires sont au bord de la mer donc pas de problème d'eau pour celles ci.
Les centrales nucléaires sont arrêtées faute d'eau... so what? les éoliennes le sont par faute de vent, les panneaux solaires par faute de soleil, les barrages hydroélectriques par faute d'eau eux aussi...
Bonsoir Philippe, ce qui est dans cet article est le transcript des propos d'Emma Haziza, pas les miens ; je ne suis pas allé vérifier tous ses propos (ce serait un tout autre travail). Effectivement cette phrase a fait tiquer plusieurs personnes. Je ne sais pas ce qu'elle a voulu dire exactement par là (il y a peut-être certaines conditions particulières dans lesquelles ça peut se produire ?) ; le mieux serait de lui demander directement. Merci de votre vigilance en tout cas !
Les cheminées sont maçonnées avec du ciment réfractaire=> qui résiste aux hautes températures. Dans le cas des maisons, c'est le ciment habituel qui est utilisé, et celui-là ne résiste pas aux fortes températures .
Bonjour et merci pour cette retranscription très intéressante. J'aimerais partager un extrait (le début) de votre article sur mon blog espritlaita.fr afin de faire connaitre votre newsletter à ma communauté. Accepteriez-vous?
J'ai beaucoup aimé aussi votre article sur l'éolien. J'avais remarqué l'opposition à l'éolien en Bretagne mais je n'avais pas conscience de son ampleur.
merci Clément - une urgence depuis des décennies... apprenons dès la plus jeune enfance à faire attention à ce bien précieux !
non, justement.
le problème de l'eau ne pourra jamais etre solutionné par "fermer son robinet en se lavant les dents, en lavant moins sa voiture.." (qu'on nous apprend déja, soi dit en passant)
je ne dis pas que les particuliers ne doivent pas faire attention...
mais que l'impact est à trouver du coté des industries, des multinationnales, des producteurs, des constructeurs (40% des eaux domestiques pourraient etre économisées en revoyant le système d'assainissement et les wc)
Très intéressant, à mettre sous tous les yeux.
Merci Clément de traiter de cette problématique!
D'autres éléments...
D'après le GIEC, 400 millions de personnes pourraient être confrontées à des pénuries d’eau dans les prochaines décennies.
D'après une représentante spéciale de l'ONU, "La sécheresse est sur le point de devenir la prochaine pandémie et il n'existe aucun vaccin pour la guérir. La majeure partie du monde vivra avec un stress hydrique dans les prochaines années."
Il y a quelques semaines, une autre spécialiste de l'eau évoquait la sérieuse possibilité de traverser le Rhône à pied sec à Lyon vers le milieu de siècle.
Les pertes de récoltes liées à ces épisodes climatiques ont déjà triplé ces cinquante dernières années en Europe.
Un peu plus d’un million personnes se trouvent actuellement en situation d’insécurité alimentaire aiguë dans le sud de Madagascar, suite à une des pires sécheresses de la région.
On parle de méga-sécheresses qui touchent des pays entiers ( cfr article de Robert Hunziker/ Dorota Retelska)
Voilà quelques extraits des articles référencés dans notre base de données, sur la thématique de la sécheresse, où, Clément, on vous référence régulièrement... ( obsant.eu )
On peut également donner un coup de projecteur sur secheresses.fr, le site d'un collectif qui organise aussi des rencontres sur cette thématique essentielle.
Bonjour JM, merci pour ces éléments tous intéressants. Je découvre votre base de données, bravo pour ce travail, j'y reviendrai. Et effectivement l'excellent site secheresses.fr aurait mérité d'être cité dans l'article, je le connaissais mais je l'avais oublié à vrai dire. J'actualise l'article pour indiquer le lien.
Je suis agriculteur j ai 48ans et je remarque que le manque d eau est plus fort d'année en année mais si on ne produit pas assez de nourriture pour les humains qui gaspillent beaucoup trop....et bien là prochaine pandémie c'est la famine. Bien à vous
donc une des solutions serait d'eduquer à ne pas gaspiller la nourriture. à apprendre a (ré)utiliser les parties non nobles des legumes ( fanes...). consommer moins de produits carnés d'animaux élévés exclusivement pour la viande.
Peut etre dans le même temps changer nos pratiques agricoles, reduire la production pour la rapprocher de la quantité necessaire pour manger sans excés (ce qui implique egalement de brider les consommateurs dans leurs choix de nourriture).
j'ai entendu parler il y a quelques temps un agriculteur andalou qui parlait d'irrigation souterraine avec des tuyau poreux qui parcouraient les champs, ce qui implique de gros travaux de terrassement ( meme s'il est peut etre possible de le mettre dans la meme tranchée qu'un drain a une hauteur differente?).
enfin les solutions existent pour s'adapter, mais c'est sur que le temps des libertés est revolu et que celui des restrictions commence.
Les mouvements de populations des zones arides vers les zones humides à déjà commencé et va s'intensifier dans les années à venir !
La plupart des centrales nucléaires sont au bord de la mer donc pas de problème d'eau pour celles ci.
Les centrales nucléaires sont arrêtées faute d'eau... so what? les éoliennes le sont par faute de vent, les panneaux solaires par faute de soleil, les barrages hydroélectriques par faute d'eau eux aussi...
Bonsoir,
Bon article mais attention, si vous voulez être crédible, éviter les erreurs (grossière) factuelles. Ça peut remettre en cause le reste...
Je cite: "le béton est absolument incapable de tenir une température de 46 degrés"
Totalement erroné. Rappelez-vous que les conduits de cheminée, avant d'être tubé en inox, étaient maçonné.
Et une cheminée, c'est bien au-delà de 46°C.
Bonsoir Philippe, ce qui est dans cet article est le transcript des propos d'Emma Haziza, pas les miens ; je ne suis pas allé vérifier tous ses propos (ce serait un tout autre travail). Effectivement cette phrase a fait tiquer plusieurs personnes. Je ne sais pas ce qu'elle a voulu dire exactement par là (il y a peut-être certaines conditions particulières dans lesquelles ça peut se produire ?) ; le mieux serait de lui demander directement. Merci de votre vigilance en tout cas !
Les cheminées sont maçonnées avec du ciment réfractaire=> qui résiste aux hautes températures. Dans le cas des maisons, c'est le ciment habituel qui est utilisé, et celui-là ne résiste pas aux fortes températures .
Pascale
1) Enormément de conduits de cheminée anciennes sont maçonnées au ciment "simple", quand ce n'est à la chaux... Et ça ne s’effondre pas.
2) 46°C, c'est pas une "forte température" pour un matériaux inerte.
Sérieux, prenez n'importe quelle dalle en béton en plein soleil l'été et elle dépasse les 60°C largement.
3) Si la raisonnement ne vous convainc pas, faites l'expérience vous même, pas besoin de matériel complexe ni coûteux.
Un béton réfractaire tient mieux qu'un ciment standard, c'est vrai, mais on parle de 1200°C vs 300°C.
Quand il fera la même température sur terre que vénus (450°C), alors oui, les murs en béton s’effondreront. Mais on a encore un peu de marge.
Bonjour et merci pour cette retranscription très intéressante. J'aimerais partager un extrait (le début) de votre article sur mon blog espritlaita.fr afin de faire connaitre votre newsletter à ma communauté. Accepteriez-vous?
J'ai beaucoup aimé aussi votre article sur l'éolien. J'avais remarqué l'opposition à l'éolien en Bretagne mais je n'avais pas conscience de son ampleur.
Bonjour Agnès, oui, bien sûr (et merci d'avoir demandé au préalable)