Cela faisait longtemps que je voulais parler ici d’architecture, pour son rôle essentiel dans la transition écologique. Avec l’envie de dépasser la focalisation sur les seuls matériaux, qu’il s’agisse de matériaux durables ou biosourcés ou du débat sur le béton : ces sujets sont importants (et j’y reviendrai une autre fois), mais il y a bien plus à dire. C’est l’objet de ce numéro. L’architecture doit repenser ses pratiques et sa culture, jusqu’à, par exemple, ses modes de rémunération, explique plus bas Christine Leconte, présidente de l'ordre des architectes. Changer son ADN ? Non : plutôt revenir à ses principes originels, à en croire l’architecte Philippe Rahm, qui revient ci-dessous sur les liens historiques entre architecture et climat.
Je ne sais pas si tu apprécies/recherches les réactions de ton lectorat, mais voici la mienne. Ce numéro sur l'architecture est l'un des plus captivants et pertinents de la série. Nos gouvernements et les écolos du dimanche focussent souvent sur les banalité du court terme (ici au Québec et au Canada, le plus meilleur pays du monde, le débat porte sur les pailles à boire, les sacs d'épicerie et le mode de récupération des bouteilles) plutôt que sur les éléments qui structurent notre empreinte environnementale pour les décennies et les siècles à venir. On nous parle du continent de plastique auquel nous ne contribuons plus depuis des décennies, l'immersion des déchets en mer (ou au fleuve) étant interdite depuis longtemps là où elle fut pratiquée. On discute des emballages de plastiques qui constituent une exigence sanitaire (comme les masques) dont les bienfaits pour lutter contre les maladies gastro-intestinales sont indéniables, sans tenir compte aussi que leur valorisation énergétique (réseau de chaleur urbain) soit parmi les plus efficaces. Bref, ton article replace les yeux devant les trous sur la question des priorités environnementales qui font trop souvent l'objet de détournement volontaire par nos politiciens, avec juste assez de nuances. Bravo!
Je ne sais pas si tu apprécies/recherches les réactions de ton lectorat, mais voici la mienne. Ce numéro sur l'architecture est l'un des plus captivants et pertinents de la série. Nos gouvernements et les écolos du dimanche focussent souvent sur les banalité du court terme (ici au Québec et au Canada, le plus meilleur pays du monde, le débat porte sur les pailles à boire, les sacs d'épicerie et le mode de récupération des bouteilles) plutôt que sur les éléments qui structurent notre empreinte environnementale pour les décennies et les siècles à venir. On nous parle du continent de plastique auquel nous ne contribuons plus depuis des décennies, l'immersion des déchets en mer (ou au fleuve) étant interdite depuis longtemps là où elle fut pratiquée. On discute des emballages de plastiques qui constituent une exigence sanitaire (comme les masques) dont les bienfaits pour lutter contre les maladies gastro-intestinales sont indéniables, sans tenir compte aussi que leur valorisation énergétique (réseau de chaleur urbain) soit parmi les plus efficaces. Bref, ton article replace les yeux devant les trous sur la question des priorités environnementales qui font trop souvent l'objet de détournement volontaire par nos politiciens, avec juste assez de nuances. Bravo!
Merci de ton commentaire (et oui j'apprécie toujours les réactions, quand elles sont courtoises, ce qui est heureusement souvent le cas ici) ! Etonné en revanche de ta remarque sur le continent du plastique ("la quantité de déchets plastiques déversée chaque année dans les océans pourrait tripler d’ici 2040" peut-on lire par exemple ici https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2020/08/la-quantite-de-plastique-dans-les-oceans-devrait-tripler-dici-2040)