Rien n’y fait. On a beau lire, dire, répéter, que l’effondrement de la biodiversité n’est pas moins importante le changement climatique, quand il est question d’écologie dans le débat public, dans les médias, ou autour de nous dans nos conversations sur l’environnement, nous sommes nombreux à constater une prépondérance du sujet « climat », au détriment d’autres enjeux environnementaux – et en particulier la biodiversité.
Assez simple pour moi ( doctorat en écologie1986, aussi géographe) : 1)"de mon temps" on disait diversité écologique, ou richesse écologique, grand nombre d’espèces … biodiversité c’est du jargon.
Servez moi un terme du jargon financier, ou juridique, ça ne m’évoquera rien …
2) toujours dans les années 80/90, quand j’expliquais à des agriculteurs , en Bretagne, que garder des haies dans les pentes évitait à la terre de dévaler sous les pluies, c’était pour eux une découverte … alors la composition des dites haies ou la faune associée,"rien à cirer" si je puis dire…
j’ai plein d’exemples comme ça .
Maintenant , 2023, les spécialistes s’étonnent d’une incompréhension. Mais c’est de l’ignorance totale. Comme moi j’ignore tout des arcanes financières ou juridiques, sauf quand j’ai un besoin personnel : voir mon banquier pour un prêt ou un avocat pour un litige : j’écouterai leur conseil avec le minimum de compétence et de compréhension "utile". Pareil chez mon garagiste !…
L’ignorance de l’écologie, ou du climat ! , ne dérangeait personne tant que ça n’arrivait pas sur le devant de la scène.
Dit autrement : nous sommes tous ignorants de tout un tas de choses, hors de nos besoins personnels et de nos professions réciproques. C’est comme ça, le monde est trop complexe.
Vouloir intéresser tout le monde à ce qui est une spécialité finalement assez pointue, l’écologie scientifique, au milieu de milliers d’autres, est un leurre. Et d’ailleurs, une fois la "prise de conscience" faite, qu’est-ce qui va se passer ? Ça fait quoi d’utile un "garagiste conscient de la biodiversité " ?
Moi ce que je demande à mon garagiste, ou à mon avocat, c’est d’être un bon professionnel et de pouvoir lui faire confiance … pas de m’instruire de leur métier, mais de me convaincre de leur compétence.
Donc … je peste souvent après les écolos politiques ou climatologues de réseaux sociaux, qui n’ont pas de compétence , de connaissance réelle et qui créent un fouillis délétère.
Et employer trop d’énergie et de prise de tête intellectuellement à vouloir "convertir "( autre mot pour la prise de conscience) est selon moi une erreur grossière, une perte d’un temps que l’on n’a plus. Informer de manière correctement vulgarisée suffit. Certains chercheront plus à comprendre, la majorité non, c’est comme ça.
Faites juste un petit "micro trottoir" auprès d’amis non écologues sur la relation entre abeilles et production fruitière, par exemple , sans utiliser (ou avec) le terme pollinisation, et vous aurez vite compris 🤣
Assez simple pour moi ( doctorat en écologie1986, aussi géographe) : 1)"de mon temps" on disait diversité écologique, ou richesse écologique, grand nombre d’espèces … biodiversité c’est du jargon.
Servez moi un terme du jargon financier, ou juridique, ça ne m’évoquera rien …
2) toujours dans les années 80/90, quand j’expliquais à des agriculteurs , en Bretagne, que garder des haies dans les pentes évitait à la terre de dévaler sous les pluies, c’était pour eux une découverte … alors la composition des dites haies ou la faune associée,"rien à cirer" si je puis dire…
j’ai plein d’exemples comme ça .
Maintenant , 2023, les spécialistes s’étonnent d’une incompréhension. Mais c’est de l’ignorance totale. Comme moi j’ignore tout des arcanes financières ou juridiques, sauf quand j’ai un besoin personnel : voir mon banquier pour un prêt ou un avocat pour un litige : j’écouterai leur conseil avec le minimum de compétence et de compréhension "utile". Pareil chez mon garagiste !…
L’ignorance de l’écologie, ou du climat ! , ne dérangeait personne tant que ça n’arrivait pas sur le devant de la scène.
Dit autrement : nous sommes tous ignorants de tout un tas de choses, hors de nos besoins personnels et de nos professions réciproques. C’est comme ça, le monde est trop complexe.
Vouloir intéresser tout le monde à ce qui est une spécialité finalement assez pointue, l’écologie scientifique, au milieu de milliers d’autres, est un leurre. Et d’ailleurs, une fois la "prise de conscience" faite, qu’est-ce qui va se passer ? Ça fait quoi d’utile un "garagiste conscient de la biodiversité " ?
Moi ce que je demande à mon garagiste, ou à mon avocat, c’est d’être un bon professionnel et de pouvoir lui faire confiance … pas de m’instruire de leur métier, mais de me convaincre de leur compétence.
Donc … je peste souvent après les écolos politiques ou climatologues de réseaux sociaux, qui n’ont pas de compétence , de connaissance réelle et qui créent un fouillis délétère.
Et employer trop d’énergie et de prise de tête intellectuellement à vouloir "convertir "( autre mot pour la prise de conscience) est selon moi une erreur grossière, une perte d’un temps que l’on n’a plus. Informer de manière correctement vulgarisée suffit. Certains chercheront plus à comprendre, la majorité non, c’est comme ça.
Faites juste un petit "micro trottoir" auprès d’amis non écologues sur la relation entre abeilles et production fruitière, par exemple , sans utiliser (ou avec) le terme pollinisation, et vous aurez vite compris 🤣