#27 : Une plongée dans l’océan
La chose reste assez peu connue : depuis juillet, pour la première fois du XXIe siècle, le gouvernement compte un ministère dédié à la mer. Celui-ci est dirigé par Annick Girardin, précédemment ministre des Outre-mer. La France, deuxième puissance maritime mondiale en nombre de km², renoue ainsi avec un ministère disparu en 1991, qui s’était souvent transformé depuis en secrétariat d'État ou avait été rattaché à d'autres ministères. Le portefeuille avait même disparu depuis 2017.
C’est l’occasion de proposer ici un numéro dédié aux enjeux écologiques des mers et océans, construit à partir de différentes lectures et écoutes d’interviews de spécialistes. Le sujet nous concerne tous, et très directement, puisque comme le formule la journaliste Juliette Nouel, « le ministère de la Mer est aussi celui de la Terre »…
« L'océan sera l'enjeu géostratégique du siècle. Encore faut-il que nous le préservions » - Françoise Gaill, océanographe (CNRS)
Ce numéro se focalise successivement sur 3 grands défis pour l’océan : la surpêche et la surconsommation de poissons (partie 1) ; le réchauffement (partie 2) ; la pollution plastique (partie 3). Mais avant de nous y plonger, commençons par planter le décor plus globalement.
« La vie sur Terre est conditionnée à celle de l’océan »
Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, a donné en avril une interview passionnante à la chaîne Youtube GreenLetter. J’ai sélectionné et retranscrit ci-dessous les extraits qui me semblent les plus intéressants.
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1. Pourquoi focalisez-vous vos campagnes sur les mammifères marins les plus populaires (baleines, dauphins…) ?
« Nous faisons bien d’autres campagnes chez Sea Shepherd (pour les requins, les concombres de mer, etc.), sauf que vous n’en entendez pas parler car elles intéressent moins le grand public et les médias.
Nous sommes une ONG de défense de la vie marine dans son ensemble : cela va du krill aux grandes baleines, en passant par les thons, les saumons, etc.
Mais une chose est certaine : si on n'arrive pas à sauver des animaux charismatiques comme les baleines, les dauphins, les phoques, on ne sauvera rien d'autre dans l'océan.
Il faut donc qu'on arrive à sauver les baleines, faute de quoi on ne sauvera pas l'océan. Et si on ne sauve pas l'océan, on ne se sauvera pas nous-mêmes. C'est pour cela que face à la question un peu cynique mais intéressante « s'il n’y a plus de baleines, c'est triste, mais qu’est-ce que ça change dans mon quotidien ? », je réponds qu'on ne sera pas là pour voir un monde sans baleines, parce qu'un monde sans baleines c'est un monde où on n'a pas réussi à sauver l'océan. Or si l’océan meurt, on meurt tous.
On est complètement dépendants de l'océan. Il y a comme un cordon ombilical invisible. La vie sur Terre est conditionnée à celle de l’océan. »
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2. Pourquoi est-on si dépendants de l’océan ?
« C'est le premier organe de régulation du climat, bien avant les forêts. C'est le premier émetteur d'oxygène : on doit plus d'une inspiration sur 2 à l'océan, et plus précisément à la vie marine. Ce n’est pas l'océan en tant que masse d'eau salée qui le permet, mais bien l’écosystème marin et toutes les espèces qui le composent, du phytoplancton aux grandes baleines.
Or on considère surtout l'océan comme un garde-manger qu’on croit inépuisable (et exclusif, ce qui affame les prédateurs marins) et comme une déchetterie – d’ici à 2050 on estime qu’il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan. »
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3. Quelle est la situation ?
« En 50 ans on a perdu 90% des grands poissons dans l’océan.
Il faut regarder les prévisions scientifiques des Nations Unies : elles estiment que d'ici à 2048 on sera face à un effondrement des pêcheries commerciales.
On n’est pas en train de vider l’océan : on l’a déjà vidé en large partie. On est simplement en train de vider ce qui reste. Le problème est qu'on ne se rend pas compte de l'ampleur des dégâts qu'on a déjà causés.
Quand on lit les écrits historiques, on voit que dans la Seine à Paris il y avait des saumons, il y avait des marsouins, on voit que sur la façade atlantique française les bateaux devaient s'arrêter pendant des jours pour laisser passer les baleines. Aujourd’hui quand une baleine arrive près des villes, c’est vu comme un événement incroyable dans la presse locale.
On ne vient pas d’entrer dans la crise d’extinction massive : elle est déjà très largement entamée et on est en train de sauver le peu qui reste.
Ce qu'on essaye de sauver aujourd'hui, c'est une partie infinitésimale de ce qu’était l’océan. L'océan tel qu'on le connaît aujourd'hui n'est que l'ombre de ce qu'il était. »
Partie 1 : Surpêche et surconsommation de poissons
Lamya Essemlali : « En France on mange beaucoup trop de poissons par rapport à ce que nos côtes sont capables de nous fournir. Une étude avait montré que chaque année à partir du mois de mai les Français commencent à manger le poisson des autres – c’est-à-dire avant tout celui issu d’Afrique. Près d’un poisson sur 2 vendu en Europe vient d’Afrique.
Il y a une équation insoluble : l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande 2 portions de poisson par habitant par semaine. Or si on applique ça à la population humaine, on atteint le double de ce que l’océan contient en poissons. Et c’est même sans compter les prédateurs marins (c’est considérer qu’on les affame encore plus et qu’on a la mainmise totale sur les poissons). »
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« Notre surconsommation de poisson est en train de détruire l’océan »
Lamya Essemlali souligne qu’une « prise de conscience se forme sur la viande mais beaucoup moins sur le poisson. Il y a d’ailleurs des gens qui renoncent à manger de la viande et qui se rabattent sur le poisson, ce qui n’est pas du tout une bonne idée. C’est difficile de sensibiliser là-dessus, et encore plus avec ce que l’OMS préconise. Sans parler de la floraison de labels de pêche durable, responsable, qui servent en fait à décomplexer le consommateur. Même si tous les consommateurs devenaient « éco-responsables » (en suivant par exemple les recommandations des listes vertes, oranges ou rouges en fonction du statut de l’espèce), la consommation globale resterait trop importante.
Aujourd’hui notre surconsommation de poisson est en train de détruire l’océan. La pêche est quelque chose sur laquelle on a tous un pouvoir d’action : c’est ce qu’on met ou ne met pas dans notre assiette. On a un levier d’action individuel direct, immédiat, sur ce qui détruit le plus l’océan. Et pourtant le message a du mal à passer. »
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Les pailles, une interdiction quasi-symbolique
« On parle beaucoup de plastique, on dit qu’on va interdire les pailles...Mais les pailles, c’est un objet symbolique. C’est évidemment une aberration, mais il ne faut surtout pas croire que leur interdiction va sauver l’océan (sourire), sinon c’est dramatique. Aujourd’hui 70% des macro-plastiques qui polluent l’océan sont des résidus d’engins de pêche : filets, casiers, hameçons…[NB : le chiffre est de 20% pour le plastique en général, micro et macro, dans l’océan]. Par ailleurs la pêche, en affaiblissant les populations marines, affaiblit le fonctionnement de l'écosystème marin, et donc le rôle de l’océan de régulateur du climat et de production d'oxygène. »
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Considérer les poissons autrement : avant tout comme ouvriers du climat
Pour Lamya Essemlali, « il faut vraiment qu'on arrive à considérer les poissons autrement : avant d'être une source de protéines dans notre assiette, les poissons sont surtout les ouvriers du climat. Un poisson a beaucoup plus de valeur lorsqu’il remplit son rôle dans l'océan que lorsqu’il remplit notre assiette avec un zeste de citron.
La seule pêche durable, c’est la pêche de subsistance, avec la notion d’élément vital. »
[NB : A noter que l’association Bloom défend de son côté la “petite pêche côtière, seule capable d’assurer la protection de l’océan” par opposition à la “pêche industrielle, qui saccage notre bien commun”].
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« L’argent public finance le pillage de l’océan »
« Il faut bien comprendre que si le secteur de la pêche industrielle se maintient [dans l’UE], c’est parce qu’il est sous perfusion des subventions européennes : économiquement il n’est pas viable.
Les moyens qui sont mis en œuvre pour aller pêcher les derniers poissons de plus en plus profond, de plus en plus loin, en sortant en mer de plus en plus longtemps, pour ramener toujours moins de poissons, ne tiennent absolument pas la route économiquement. En réalité les dés sont pipés : ce n’est pas une activité économique autonome viable. Elle est entretenue de façon complètement artificielle avec de l'argent public – on peut donc dire que l'argent public finance le pillage de l’océan. »
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Et la pisciculture ?
Lamya Essemlali y voit deux grands problèmes :
D’une part, « il faut à peu près 7 kg de poissons sauvages pour produire 1 kg de poissons d’élevage (carnivores) » ;
D’autre part les conditions de concentration des poissons dans des cages créent de lourds problèmes sanitaires et écologiques puisqu’ils sont « bourrés d’antibiotiques et de médicaments ».
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Le biologiste marin Daniel Pauly, considéré comme l'un des plus grands spécialistes au monde des ressources marines, tient un discours similaire à celui de Lamya Essemlali. “J’ai moi-même été le chantre des écolabels, comme le MSC [dont l’association Bloom a dénoncé “l’imposture”, explications à l’appui]. Je me suis trompé” raconte-t-il.
« On voit les pêcheurs comme des cultivateurs, qui vont prendre soin des écosystèmes, mais c’est faux. Les chalutiers qui labourent les fonds marins les détruisent. Les pêcheurs professionnels ne produisent rien du tout, ils prélèvent, ils épuisent la ressource. »
Les flottilles de pêche, menées par le court-termisme, n’ont aucun intérêt à réduire leurs prises, dit-il à Reporterre. « Elles investissent beaucoup pour moderniser leurs bateaux, pour s’agrandir ; il leur faut donc pêcher plus pour rentabiliser ces investissements » - et ce alors que la décroissance de la pêche se produit déjà de force depuis 25 ans : avec d’autres chercheurs, Daniel Pauly a démontré que les prises totales de poissons diminuent depuis 1996.
Il estime que le salut des océans ne pourra venir que d’un combat politique contre les subventions et pour la création d’aires marines protégées. « Je ne crois pas que les choix individuels, comme celui de ne plus manger de poissons sauvages, aient un réel effet. Si on ne fume pas, est-ce que ça va pour autant arrêter le tabagisme ? Non, c’est par la loi que cela passe. »
Partie 2 : Océan et réchauffement climatique
L’an dernier, le GIEC a publié pour la première fois un rapport spécial sur les liens climat-océan. « De façon inédite dans l’histoire du GIEC, l’océan est enfin identifié comme un enjeu majeur du changement climatique » écrivait le CNRS à sa sortie en septembre 2019.
Il est vrai que « parler de changement climatique sans l’océan, c’est oublier le cœur-même de la machine climatique », pour reprendre les mots de l’océanographe Françoise Gaill.
Pour faire extrêmement court, on peut résumer ce rapport en 4 grands points :
L’océan se réchauffe à un rythme qui s’accélère, ce qui menace la vie marine et donc humaine (lire plus bas). En outre, sa capacité à absorber cette chaleur s’épuise.
Le niveau de la mer augmente plus vite que les précédentes prévisions.
L’océan perd de l’oxygène depuis ces dernières décennies, mettant en péril la survie de nombreuses espèces.
Chaque phénomène observé comprend des seuils de changements brusques, qui deviennent, à une certaine échéance, irrémédiables et irréversibles.
Comme le dit Ko Barrett, vice-présidente du GIEC, « l’océan a agi jusqu’ici comme une éponge, en absorbant la chaleur et le CO2 pour réguler les températures mondiales, mais il ne peut pas suivre le rythme qu’on lui impose ».
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[Les leçons du GIEC – cours express] Ce qu’entraîne la hausse des émissions sur les océans
La hausse des émissions de gaz à effet de serre a deux grandes conséquences sur l’océan, comme l’explique Françoise Gaill :
1/ L’acidification.
Chaque année l’océan absorbe près d’1/4 des émissions de CO2 émises par l’Homme. Avec la hausse de ces émissions, l’acidification des océans a augmenté de + 30% depuis le début de l'ère industrielle.
L’acidification met en danger notamment le plancton, qui est à la base de la chaîne alimentaire marine : sans plancton, c’est toute la biodiversité marine qui est en péril.
L’acidification touche aussi le phytoplancton (le plancton végétal), qui fournit 50% de l'oxygène que nous respirons.
2/ La hausse de la température de l’eau, notamment en surface.
Chiffre marquant révélé par le GIEC : l’océan a absorbé ces dernières décennies plus de 90% de la chaleur émise par les gaz à effet de serre (voir image ci-dessous).
Ce phénomène entraîne des conséquences en chaîne, dont la désoxygénation : plus l'eau est chaude, moins l'oxygène s'y dissout. En haute mer, les zones mortes, où les organismes marins meurent asphyxiés, ont quadruplé en 50 ans.
Conséquence (parmi d’autres) : une étude parue en octobre montre que la moitié des coraux de la Grande Barrière ont péri en 25 ans. « Sachant que cette conséquence survient à "juste" 1,2 °C de réchauffement, la suite de l'histoire a malheureusement peu de chances d'être sympathique. En fait, à plus de 2°C de réchauffement planétaire, il ne subsistera quasiment plus de coraux tropicaux dans les océans » commente à ce sujet Jean-Marc Jancovici.
A ces deux grandes conséquences de la hausse des émissions (acidification et hausse de température de l’eau), on peut en rajouter (au moins) une 3e : la hausse de la température de…l’air, qui agit lui aussi sur l’océan. Le processus est le suivant : air plus chaud —> fonte des glaciers et calottes glaciaires —> afflux d’eau douce —> désalinisation de l’eau de mer —> perturbation des écosystèmes marins.
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Pourquoi protéger les baleines est essentiel (aussi) pour le climat
Un article paru en avril, s’appuyant sur différentes études récentes, soulignait que « sauver les baleines est peut-être plus important que de planter des arbres pour lutter contre le changement climatique et maintenir nos océans en bonne santé ».
L’article montre que les baleines, qui ont été décimées au cours des deux derniers siècles (elles sont passées de 5 millions à 1,5 million aujourd'hui), jouent un rôle crucial pour le climat, de deux grandes façons :
En aidant par leurs déjections à fertiliser les phytoplanctons, qui absorbent 40 % de la production mondiale de CO2. Ce sont près de 200 000 tonnes de CO2 qui seraient stockées ainsi chaque année, rien que dans l’océan austral.
En capturant de grandes quantités de carbone dans leur corps avant de couler au fond de l'océan à leur mort. Des chercheurs ont montré que si le nombre de baleines revenait à son niveau préindustriel, leurs morts naturelles permettraient de séquestrer environ 160 000 tonnes de carbone supplémentaires par an – soit autant que la préservation de quasiment 850 hectares de forêts chaque année.
Partie 3 : Trois choses à savoir sur la pollution plastique
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1. Nettoyer les océans ne peut ni être la solution principale ni l’objectif prioritaire
L’an dernier, la goélette scientifique Tara a sillonné neuf cours d’eau européens pour y étudier la pollution aux microplastiques. A l’issue des six mois d’exploration, le chercheur Jean-François Ghiglione (CNRS), directeur de la mission, tirait notamment cette conclusion :
« Jusqu’à présent, on pensait que les cours d’eau charriaient des macrodéchets – une bouteille, un sac –, d’une durée de vie longue, de 100 ans à 400 ans, qui se dégradaient ensuite en mer sous l’effet du soleil et des vagues. Ce n’est pas le cas.
La plupart des plastiques que nous avons récoltés sont déjà fragmentés lorsqu’ils atteignent la côte. C’est une mauvaise nouvelle : cela signifie que la lutte contre le plastique en mer se passe forcément à terre puisqu’il est impossible d’en « nettoyer » les fleuves comme les océans. Prétendre le contraire revient à diffuser un mauvais message. On peut tout au plus récupérer quelques déchets dans l’eau moyennant beaucoup d’argent, c’est tout. Contre ces fragments minuscules, le seul moyen est de couper le robinet à la source. »
Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara Expéditions, le confirme : « C’est complètement farfelu de dire qu’on peut nettoyer l’océan, qui représente les trois quarts de la planète ». « On a tendance à se focaliser sur les macrodéchets, mais c’est totalement utopique. Ce qui est à la surface c’est 1 % du problème ».
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2. La trajectoire mondiale actuelle reste très proche du « business-as-usual »
Dans un rapport paru en juillet, l’ONG américaine « The Pew Charitable Trusts » a calculé que les engagements pris aujourd’hui par les Etats et les grands groupes permettraient de réduire le volume annuel de plastique se retrouvant dans l’océan de seulement 7% d’ici 2040 (…en partant du principe que ces engagements seront tenus).
« La plupart des nouvelles réglementations se focalisent sur des éléments spécifiques plutôt que sur des changements systémiques. De leur côté, les entreprises se concentrent principalement sur le recyclage alors que des efforts significatifs sont nécessaires pour éliminer l’usage du plastique tout court ».
L’ONG décrit 8 leviers d’action, dont la réduction de la production de biens nécessitant du plastique, le développement de produits de substitution et le réemploi. L’adoption de toutes les solutions préconisées permettrait d’atteindre une réduction massive de cette pollution (cf courbe ci-dessous).
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3. La pollution plastique est un problème en tant que tel, à ne pas confondre avec celui du climat : d’un point de vue climatique, le plus important n’est souvent pas le contenant (plastique ou non), mais bien le contenu.
Comme l’écrivait récemment l’entreprise Tomorrow, « pour réduire significativement votre impact climatique, concentrez-vous avant tout sur ce que vous achetez, plus que sur la façon dont c’est emballé. Il y a beaucoup de green washing autour des emballages. Un steak enveloppé dans du papier au lieu de plastique est toujours un steak. Manger moins de viande ou acheter des vêtements d'occasion ou des appareils électroniques reconditionnés a un impact plus important sur votre empreinte carbone qu’éviter un produit emballé avec du plastique ».
Pas de malentendu : il faut évidemment agir sur les différents fronts en même temps (climat, pollution plastique, érosion de la biodiversité etc.), d’autant plus qu’ils sont interdépendants. Les résultats de récentes recherches sur la dégradation de sacs plastiques dans l’océan n’incitent d’ailleurs à aucun relâchement en la matière (en 2 mots : en plus de 20 ans, les sacs ne montrent aucun signe de dégradation).
Mais il est essentiel de mieux comprendre à quel objectif correspond chaque action, et d’avoir en tête les ordres de grandeur en jeu pour chacun des défis écologiques - au risque, sinon, de passer à côté de certaines actions incontournables en croyant pourtant bien faire.
Compléments :
📌 Rapport spécial du GIEC sur l’océan : version complète ; version raccourcie en français (39 pages) ; une note de synthèse de l’AFD en français (13 pages) ; le rapport commenté sur Twitter par un professeur en conservation marine.
🎬 « I am the ocean… » : Harrison Ford nous alerte dans cette belle vidéo de 2 mn, primée, de l’ONG « Conservation International ».
💪 Sea Shepherd dépend à 100% des dons des particuliers, ce qui leur permet une totale liberté de discours et d’action. Lien pour les soutenir.
📝 Mesurer et limiter l’impact des entreprises sur l’océan : la Fondation de la Mer s’est associée cette année au BCG pour créer un référentiel. « L’objectif de développement durable (ODD) n°14, qui vise à conserver et exploiter de manière durable les ressources marines, fait souvent partie des grands oubliés des ODD visés par les entreprises », écrit le site Novethic. Pourtant, « tous les secteurs sont concernés ».
C’était le 27e numéro de Nourritures terrestres, la newsletter sur les enjeux de l’écologie (lien pour la recevoir). N’hésitez pas à partager ce numéro s’il vous a intéressé. Retrouvez tous les numéros précédents ici.
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